Création d'un observatoire économique des signes officiels de la qualité et de l'origine
At 18/04/2017
Le 11 avril 2017, au terme d’une réflexion collective, Christine Avelin, directrice générale de FranceAgriMer, Jean-Luc Dairien, directeur de l’INAO, Christine Cherbut, directrice générale déléguée de l’INRA, Michel Lorenzo, responsable administratif et financier de l’Agence Bio, et pour le ministère de l’Agriculture, Béatrice Sédillot, chef du service de la statistique et de la prospective et Karine Serrec, sous-directrice de la compétitivité à la DGPE, ont signé une convention pour la création d’un observatoire économique partagé des signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine (AOC/AOP, IGP, STG, Label Rouge, Agriculture Biologique).
Le développement des produits sous signe de qualité est un axe important pour favoriser une production agricole créatrice de valeur, moins sensible aux aléas des marchés mondiaux, et pour permettre l’accès de tous et de manière durable à une alimentation de qualité, sûre et diversifiée. Cet enjeu nécessite une meilleure prise en compte de la dimension économique des SIQO. La mise en place d’un observatoire économique est une réponse à ces attentes puisqu’il fournira des éléments nécessaires à une évaluation économique des différents signes de qualité.
La possibilité d’expertiser l’efficacité économique de la différenciation collective et publique via les SIQO, dans le domaine agricole et agroalimentaire, a été privilégiée dès le début de la réflexion. Pour ce faire, il a été convenu de construire un lieu d’échanges et d’informations mutuelles visant à répondre aux questions suivantes :
- Quelle est la valeur ajoutée créée par les SIQO ?
- La reconnaissance des produits sous SIQO conduit-elle à une réelle différenciation des produits concernés au sein du segment de marché, identifié comme marché de référence ?
- Quelles sont les aménités produites par les SIQO (valeurs non directement portées par le produit sous SIQO – externalités positives) ?
L’inventaire complet des données disponibles et de leurs sources, variables selon les filières, constituera l’une des premières missions de l’observatoire.
Une logique de complémentarité a été privilégiée. L’objectif étant d’optimiser les travaux, notamment en matière de recueil de données et d’analyses économiques. Ainsi, le mode de fonctionnement retenu repose sur une mutualisation des éléments disponibles dans chaque organisme partenaire, avec un comité collégial au sein duquel seront présentés les projets d’analyses et d’études, selon les besoins exprimés par les partenaires du réseau.
En fonction des sujets, les analyses conduites seront valorisées en commun ou par chacun des partenaires dans ses propres publications ou travaux. Cet observatoire a vocation à être ouvert et à améliorer l’information de tous.