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<a href="/var/inao_site/storage/repository/editeur/files/pdf/Cartes/AOC_MSetMDGC_A_201910.pdf" target="_blank">Aire géographique</a>
<strong>Topographie</strong> :<br />
Le vignoble nantais est implanté à faible altitude, entre 5 et 90 mètres, majoritairement de 30 à 60 mètres. La vigne s’étend sur les coteaux façonnés par le réseau hydrographique. Les pentes avoisinent souvent 3 à 4 %, elles sont plus marquées dans le coeur Sèvre et Maine et sur les coteaux de la Loire. Les expositions sont variables.<br />
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<strong>Géologie</strong> :<br />
Le vignoble nantais repose sur des terrains cristallins d’origine métamorphique ou éruptive mis en place entre le précambrien et le paléozoïque supérieur. D’une façon générale, les formations constituant le socle sont des gneiss, des micachistes, des roches vertes (gabbros, amphibolites …) et dans une bien moindre proportion des granites.<br />
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<strong>Pédologie</strong> :<br />
Les sols viticoles les plus courants sont des sols bruns, de réaction acide (pH 6 à 6,5), sains, présentant une bonne aptitude au réchauffement et une capacité de rétention en eau limitée du fait d’une texture plutôt grossière et d’une profondeur moyenne.<br />
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<strong>Climatologie</strong> :<br />
Le vignoble nantais bénéficie d’un climat de type océanique tempéré. La pluviométrie moyenne annuelle est de 780 mm, assez bien répartie sur toute l’année. La température moyenne annuelle est de 12° C avec un minimum de 5° C en janvier et un maximum de 19° C en juillet ; l’amplitude thermique diurne est d’autant plus réduite qu’on se rapproche de l’océan ou de la Loire. L’ensoleillement est en moyenne de 1 900 heures par an, très concentré sur la période de végétation (plus de 1 300 heures d’avril à septembre). Le climat est également caractérisé par d’importantes variations dans les précipitations et surtout l’ensoleillement d’une année sur l’autre ; il marque beaucoup les millésimes. La douceur des températures printanières entraîne un débourrement précoce qui accentue les risques des gelées de printemps. L’arrière saison est aléatoire du fait des perturbations associées aux marées d’équinoxe d’automne.