Olive de Nice

Le produit
L'AOP Olive de Nice désigne à la fois les olives de table ainsi que la pâte d'olive. Ces deux produits sont obtenus exclusivement à partir d'olives issues de la variété cailletier. Les olives sont de petit calibre, de couleur nuancée allant du vert-jaunâtre à la couleur lie de vin. La pâte d'olive est obtenue par broyage et tamisage des olives additionnées d'huile d'olive. Sa texture est homogène et onctueuse.
Arômes et saveurs
Les olives et la pâte d'olive sont légèrement amères et présentent des arômes de fruits confits (pruneau, cerise), de clafoutis, de fruits secs, des odeurs de vieux vins, de cuir. Les olives sont entières et non aromatisées. Leur peau doit être lisse, la chair ferme et la pulpe se détacher bien du noyau. La présence de pédoncules (partie tigeuse) dans les 2 produits est une caractéristique de celle appellation.
Un produit, un territoire
L'AOP Olive de Nice est produite sur 99 communes des Alpes-Maritimes. Ces oliveraies de reliefs sont cultivées sur des collines, des plateaux subcôtiers et des pentes aménagées en terrasses et à une altitude inférieure à 750 mètres. La récolte s'étale de l'automne à avril. Ces oliveraies produisent à la fois des olives de table, de la pâte d'olive et de l'huile d'olive AOP.
Attention : ces données cartographiques sont proposées à titre informatif. Seul le cahier des charges fait foi. Un portail des plans des délimitations en AOP et en IGP répertorie l’ensemble des plans ici.
Un produit reconnu
Les olives et la pâte d'olive bénéficient d'une AOP depuis le 11 juin 2005.
Le saviez-vous
La préparation des olives et de la pâte d'olive est simple et traditionnelle. Les olives, cueillies noires à maturité, sont lentement et naturellement désamérisées dans un bain de saumure. La pâte s'obtient par broyage des olives dessalées et dénoyautées avec un peu d'huile. La pâte d'olive se distingue ainsi de la tapenade par l'absence d'autres ingrédients tels que câpres et anchois.
Informations techniques
Exigences nationales et européennes
- Règlement d'exécution (UE) 2015/1716 de la Commission du 23 septembre 2015 approuvant une modification non mineure du cahier des charges d'une dénomination enregistrée dans le registre des appellations d'origine protégées et des indications géographiques protégées [Olive de Nice (AOP)] (version consolidée du 23 Sep 2015)
- Publication d’une demande de modification en application de l’article 50, paragraphe 2, point a), du règlement (UE) n°1151/2012 du Parlement européen et du Conseil relatif aux systèmes de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées alimentaires AOP Olive de Nice (version consolidée du 07 May 2015)
- Décret n°2014-1147 du 7 octobre 2014 relatif à l'appellation d'origine protégée Olive de Nice (version consolidée du 07 Oct 2014)
- Avis relatif à l'ouverture d'une procédure nationale d'opposition pour la demande de modification du cahier des charges de l'appellation d'origine contrôlée « Olive de Nice » (version consolidée du 25 Nov 2011)
- Décret n° 2008-668 du 2 juillet 2008 relatif aux cahiers des charges des appellations d'origine contrôlées (version consolidée du 02 Jul 2008)
Situation
L’aire géographique s’étend sur 99 communes du département des Alpes-Maritimes Elle est inscrite au sein d’un ensemble défini par les usages d’implantation de l’oliveraie et des ateliers de transformation, et repose sur les caractères originaux du milieu naturel (topographie, pédologie, climatologie) et le territoire de la variété Cailletier.
En effet, la présence ou non de cette variété dans le peuplement des oliveraies est un bon indicateur du contexte géographique caractéristique de l’appellation. L’oliveraie niçoise est implantée au cœur d’une région où la montagne tombe littéralement dans la mer sur certains sites.
Le drain majeur est le Var avec ses vallées affluentes de la Vésubie, de la Tinée et de l’Estéron dont les portions aval sont concernées par l’oléiculture, les portions amonts étant fortement encaissées.
Cette oliveraie de relief repose sur les collines, plateaux subcôtiers et les pentes des grandes armatures du relief, sur des situations souvent aménagées en gradins. Les sols sont colluviaux, riches en gélifracts calcaires ou des sols marno-calcaires à texture limono-argileuse. Ces sols sont particulièrement favorables à la culture de l’olivier.